Le 30 juillet dernier, L’Institut de Technologie et d’Animation a signé avec l’Agence Française de Développement une convention portant sur l’initiative Réduction aux Risques pour un développement Durable « R2D2 ». Ce dispositif regroupe 4 autres organisations de la société civile que sont : ADEMA, CONCERT ACTION, VETERIMED et ITECA.
L’évènement s’est déroulé au siège central de l’Institut de Technologie et d’Animation, à Bourdon. La signature de cette convention est la concrétisation des recommandations du bilan des actions de l’Agence Française de Développement dans l’appui à ses partenaires dans la gestion des catastrophes naturelles en Haïti.
L’initiative « R2D2 » est une réponse au besoin de renforcement des organisations de la société civile nationale à intervenir rapidement et efficacement en situation d’urgence dans un délai ne dépassant pas 48 heures. En effet, depuis 2015 la capacité de résilience d’Haïti face aux risques de catastrophes naturelles s’est considérablement dégradée à la suite des crises socioéconomiques qui ont bouleversé le pays.
Les organisations de la société civile, grand bénéficiaire du « R2D2 »
Les 4 institutions impliquées dans le projet « R2D2 » sont déjà très présents sur le terrain et ont développé des actions conjointes avec leurs associations partenaires au niveau de la gestion des risques et des désastres. L’Agence Française de Développement a, elle aussi, appuyé pendant longtemps des organisations de la société civile. L’initiative, dont l’ITECA est le maitre d’ouvrage, renforcera les ressources et moyens des 4 opérateurs qui, de leur côté, contribuera au renforcement de leurs partenaires locaux sur le terrain.
« En cas de crise, l’initiative permettra à des acteurs ayant une excellente connaissance des zones affectées d’intervenir rapidement grâce à des moyens déjà disponibles ». Les moyens disposés par le projet « R2D2 » permettront aux opérateurs d’intervenir au niveau de la prévention et de la préparation.
Mode opératoire du « R2d2 »
Les opérateurs mobiliseront le fonds de contingence suivant les procédures nationales définies par le Système national défini pour la gestion des risques et des désastres (SNGRD). « Il permettra notamment de couvrir les 2 premiers mois de la réponse : évaluation rapide, phase immédiate de réponse à la crise et phase d’urgence ». Le financement est l’initiative est de 1,5 millions d’euros sur une période de 36 mois. La totalité de la subvention est assurée par l’Agence Française de Développement (AFD).
Cette somme financera les activités prédéterminées telles que les déblaiements, cash for work, enquêtes diagnostics, etc. Des ressources complémentaires seront disposées si l’ampleur de la crise persiste. « Enfin, si cela ne suffit pas, une enveloppe non affectée de 10% est prévue et peut être affectée avec l’Avis de Non-Objection (ANO) de l’AFD. Des audits internes spécifiques sont prévus en cas de réponse à une crise ».