Cette stratégie vise à renforcer le pouvoir des femmes paysannes haïtiennes dans la perspective du genre, dans les six communes d’intervention d’ITECA : Gros-Morne, Verrettes, St-Marc, Arcahaie, Gressier, Savanette.

Objectif 

Stimuler le réseautage d’organisations et de regroupements d’organisations mixtes et de femmes paysannes, en vue de renforcer le pouvoir des femmes paysannes.

Ce renforcement de pouvoir  va être réalisé au niveau des 4 dimensions de « l’empowerment » des femmes :  le savoir, le pouvoir, le vouloir et l’avoir à travers les réseaux d’organisations de femmes paysannes et mixtes.

Niveau de développement

L’axe de travail se situe au niveau micro avec une portée méso. Il s’agit d’intégrer les femmes paysannes  dans le développement local, régional et national. La démarche part  des organisations paysannes.

Au niveau micro, il s’agit de porter  les femmes paysannes  à occuper des postes de responsabilité dans les organisations et les regroupements d’organisations en vue d’agir sur les  pouvoirs de décision au niveau local.

Au niveau méso, il s’agit de susciter la création d’espaces d’échanges et de concertation entre les femmes et les hommes pour renforcer leur plaidoyer sur le plan régional et national.

Importance  du  réseau        

Ce réseau va contribuer à donner une réponse visant  l’amélioration de la situation  socioéconomique, politique et culturelle difficile qui touche les secteurs défavorisés du pays, particulièrement les femmes paysannes. Il permettra de :

  • Chasser l’esprit de clan, participer à la renaissance et au renforcement du mouvement social haïtien,  créer un espace de d’échanges et de luttes concertés dans l’intérêt des femmes paysannes.
  • Renforcer la capacité d’analyse des femmes paysannes afin qu’elles puissent cerner leurs problèmes spécifiques et prioritaires,  construire leur plaidoyer, élever leurs luttes au niveau local, régional et national.
  • Les femmes paysannes peuvent poser leurs problèmes et se positionner sans avoir besoin d’intermédiaires, afin que leurs revendications et leurs luttes ne soient plus noyées dans  celles de toutes les femmes du pays.
  • Un espace où les femmes paysannes peuvent s’approprier du pouvoir à tous les niveaux : politique, économique, social et culturel, défendre leurs droits, s’affirmer  et assumer leur propre leadership dans leur intérêt propre et dans l’intérêt de leur communauté et du pays.
  • Renforcer la capacité de dialogue et de négociations des femmes paysannes pour établir  l’équilibre  et les consensus nécessaires avec les hommes  dans les prises de décision afin que l’éducation de leurs garçons et de leurs filles se basent  sur l’équité de genre.
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